Travail du sol

De Les Mots de l'agronomie
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Nous avons utilisé ici un texte écrit par François Sigaut pour les Mots de l’agronomie.

Auteurs : Pierre Morlon et François Sigaut

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Article accepté le 27 décembre 2022
Article mis en ligne le 5 janvier 2023
« Tout travail a besoin d’une matière à laquelle il s’applique. Le sol est la matière que la nature donne au travail agricole, et des produits que le travail obtient du sol, on tire la matière de tout autre travail. […] Sans travail le sol ne produit rien, c’est seulement par le travail qu’il atteint sa valeur » (Thaër, [1809] 1811 : 85).

Ce texte explore quelques facettes de l’expression « travail du sol ». Les objectifs et effets agronomiques des différents types de travail du sol feront l’objet d’articles séparés.

Façons culturales et travail du sol : définitions

« FAÇON, en Agriculture, signifie les labours & autres cultures qu’on donne aux terres & aux vignes : on dit qu’une terre a eu toutes les façons, pour dire qu’elle est prête à y recevoir la semence. On dit première, seconde & troisième façon, parlant des labours qu’on donne à une terre ou à une vigne ; ces mots ne sont que synonymes. Faire la cassaille des terres, les biner, tiercer, & généralement tous les travaux que demande l’Agriculture, sont autant de façons qu’on y donne. » (Liger, 1715, t. 1 : 317).

Le travail du sol est l’ensemble des façons culturales, opérations mécaniques visant à maintenir ou à mettre un terrain (un champ, une parcelle) dans l’état physique considéré comme le plus favorable possible à la réussite d’une culture.

Le mot labour (même origine que labeur) désignait à l’origine l’ensemble des façons culturales. Mais son sens s’est rapidement restreint. On a d’abord distingué les labours proprement dits, qu’ils fussent exécutés à bras (à la houe ou à la bêche), à l’araire ou à la charrue, des façons comme les hersages, les roulages, les sarclages, etc., qui correspondent aux façons superficielles ou à celles de reprise de labour. Au XIXe siècle, le développement d’instruments nouveaux tels que les houes à cheval, cultivateurs, extirpateurs, scarificateurs, appareils à disques, etc., a fait naître les termes de quasi-labour ou pseudo-labour ou de travaux du sol profonds. Aujourd’hui, on tend à réserver le mot labour aux façons qui comportent le retournement d’une tranche de terre de dimensions définies, tel qu’il s’obtient avec la charrue proprement dite.

Les façons culturales sont des opérations qui reviennent régulièrement dans le cycle cultural – dit autrement, ce sont des travaux habituels, courants dans les itinéraires techniques des différentes cultures. Suivant les auteurs, la notion de travail du sol peut également être étendue aux opérations de périodicité très variable, destinées à améliorer durablement les conditions de praticabilité (assainissement, drainage, taupage), à mettre ou à remettre une terre en état de culture (défrichement, sous-solage, voire défoncement avant plantation ), ou encore à façonner l’état de surface (billonnage, nivelage). Cette extension se justifie par le fait que toutes ces opérations modifient l’état du sol.

Par ailleurs, s’ils sont faits en mauvaises conditions de ressuyage, les passages d’engins (charrois de fumier/lisier et de récolte, traitements phytosanitaires, épandage d’engrais) tassent le sol ou en dégradent la structure, interférant ensuite sur les travaux du sol stricto-sensu.

Chronologie

Les quelques rares emplois anciens des mots travail / travailler à propos de la terre concernent les bêtes de labour : « E apres le Noel quaunt lem comence a semer aveyne fetes batre vostre aveyne, e cele feore batu si freschement cuntrevaudra, si un poy soyt medle de fein, trestut fein e durra greignur force a voz boef e vigur a travayller » (Et après la Noël quand on commence à semer l’avoine, faites battre votre avoine, et cette paille qui vient d’être battue équivaudra, si elle est un peu mêlée de foin, à tout foin et donnera plus grande force à vos bœufs et vigueur pour travailler.) (Grosseteste, ca. 1240).

C’est à partir de la Renaissance que ces mots s’appliquent aussi à la terre : « Les terres donques ainsi recogneues, doivent estre cultivées par art & diligence, pour en tirer service : mais avant qu’en venir là, il les faut préparer au labourage : afin que souffrans le maniment, avec facilité, puissent estre utilement gouvernées. Tout terroir porte en soi de la difficulté, laquelle si on ne peut ou oster ou domter, pour-néant & le temps & le travail y seroient employés. » « Par le seul travail des bestes comment qu’on puisse labourer, cela se peut parfaictement bien faire, qu’il ne reste des mottes de terre endurcies comme pierre : d’autant que le soc passant près des mottes, au lieu de les briser, seulement les renverse ou les remue d’un lieu en autre comme pierres. Pour à cela remedier, est de besoin à chacune œuvre, horsmis à la premiere, le laboureur estre suivy de certains hommes avec besches & massues, pour casser les mottes qui resteront du soc & labourage : & pourveu que la terre soit temperee, par tel moyen se rendra-elle assez deliee, pour recevoir les semences, & tant plus subtile, que plus curieusement on y travaillera. » (Olivier de Serres, 1605 : 65 & 74 ou [1600] 1804 : 103-104). Voici quelques dates où nous avons repéré ces expressions : « travailler à la terre » (O. de Serres, 1600 ; Angran de Rueneuve, 1712) ; « travailler & cultiver la terre » (Vallemont, 1705) ; « travaux des champs » (Liger, 1715) ; « la terre en est plus aisée à travailler » (Liger, 1721) ; « les terres qui sont travaillées suivant l’usage ordinaire » (Duhamel du Monceau, 1754) ; « culture des terres », « travail de la terre » (Encyclopédie, années 1750)…

L’expression travail du sol apparaît, à notre connaissance, sous la plume de Dehérain, en 1873, dans son Cours de Chimie agricole. Il la reprend en 1892 dans son Traité de chimie agricole, en particulier à propos de la jachère. De 1893 à 1898 il publie, dans les Annales agronomiques qu’il dirige, quatre articles sur le travail du sol, dont il étudie les effets sur l’azote, l’air, et l’eau, pour conclure que le rôle essentiel du travail du sol est d’y faciliter l’emmagasinement de l’eau : une vision à la fois quelque peu restrictive, et contradictoire avec ses propres mesures, qui montrent que les terres jamais travaillées ont d’excellentes propriétés physiques d’aération et de pénétration de l’eau.

Sabatier l’emploie dès 1890 ; nous la trouvons ensuite dans des textes de Garola (1903), Rémi Dumont (1913), le premier Larousse agricole (1921-22) – ce dernier ayant un très long article « Travailleurs agricoles », mais pas d’entrée « travaux agricoles » ou « travail du sol ». Elle est maintenant devenue d’usage courant, on ne compte plus les agronomes qui l’ont employée : Albert Demolon, René Dumont, Stéphane Hénin, Michel Sebillotte, Hubert Manichon…

Travail de l’homme, travail du sol

À l’époque de la Renaissance, on disait que la terre « travaille » quand elle produisait. Quelques exemples, parmi beaucoup d’autres, chez Olivier de Serres :

« Qui est le mesnager considerant les beaux bleds que produisent les estangs dessechez, ne desire, par emulation, d’imiter tel profitable mesnage ? La cause de cela provient de l’eau, qui a engardé la terre estant sous elle, de travailler aucunement de plusieurs années, au bout desquelles, se treuvant reposée, & par telle oisiveté, avoir fait amas de fertilité, la rapporte avec admiration & profit » « Et pour tenir toujours les terres en bonne volonté est requis les charger moins, que trop : ainsi n’en épuisant toute la graisse, on les trouvera toujours disposées au travail. […] Et les terres moyennes & légères, ferons travailler de deux ans l’un, à telle cause selon le conseil de Virgile, les divisans en deux esgales portions. Par ce moyen travaillans & se reposans, par années alternativement, se maintiendront-elles en tres bon estat, le temps donnant loisir de les cultiver ainsi qu’il appartient, d’où procede leur raisonnable rapport. D’autres endroits y a-il, où les terres sont si legeres, que le repos d’un an seul, après le travail d’un autre, ne suffit pour les faire raisonnablement fructifier : parquoy on leur en donne davantage, c’est à sçavoir, deux ou trois, selon leur portee, les laissans durant ce temps là, en repos, en les cultivans toutesfois ; à ce que les herbes y croissans, n’en succent la substance. » « OUTRE lesquelles œuvres, certains bons mesnagers en donnent une extraordinaire à leur labourage, par le moyen de laquelle, les terres se remettent en vigueur, quand, ayans travaillé dix ou douze années, elles se treuvent lasses & comme recruës. » (1605 : 68 ; 91 ; 96 ; ou [1600] 1804 : 98 ; 117-118).

Dans cet emploi, c’est la terre qui « se repose » quand elle ne produit pas, mais pas le cultivateur qui la laboure et herse pour éliminer les mauvaises herbes. Laisser reposer le sol ne consiste pas à ne pas le travailler, mais à ne pas le faire « travailler », au sens de produire une récolte. Les adversaires de la jachère comme Yvart (1763-1831) ont exploité cette ambigüité en « expliquant » l’apparition historique de celle-ci par le manque de main-d’œuvre, voire la « paresse » des cultivateurs… tout en critiquant dans le même texte la quantité de travail qu’elle demande aux hommes !

Citons encore une expression d'Olivier de Serres : « Toutes sortes de bleds travaillent la terre, à cause de leur nourriture qu’ils en tirent : mais beaucoup plus ou moins les uns que les autres, pour leurs divers naturels ; y en ayant même de si malins, qu’ils en attirent la graisse pour plusieurs années ; comme au contraire, de si débonnaires, qu’ils l'engraissent sans moyen. […] Touchant les ciches [pois-chiches], s'ils ne viennent gaiement en vostre lieu, ne vous travaillez d’en semer en abondance, pour le peu de profit qu’ils rendent en terre qui ne leur agrée, laquelle, pour fertile qu’elle soit, en est fort travaillée. » (1605 : 122-123 ou [1600] 1804 : 193).

A cela s’ajoute le climat dont on peut dire qu’il « travaille » les sols (en fonction de leur texture) par les alternances humectation/dessication et gel/dégel, « Les gelées survenantes après ce premier défrichement, serviront de beaucoup, tant pour achever de tuer les racines de la motte, que pour en cuire la terre, qu’elles transperceront de toutes parts. […] lesquelles si pour quelques temps détournent le labour de la terre, par après récompensent bien telle tardité, en laissant la terre facile à manier, souple et cuite […] les gelées passans à travers, en préparent si bien la terre, qu’elle en demeure par-après tant souple et déliée » (O. de Serres, [1600] 1804 : 103, 116, 231). D’où (id. : 116), « comme dit le vulgaire,

Mieux vaut saison,
Que labouraison ».

L’art de l’agriculteur est alors, en fonction de la texture des sols, de favoriser le « travail » naturel du climat dès lors qu’il améliore la structure du sol, ou au contrainte d’en atténuer ou corriger les effets lorsqu’il la dégrade (érosion, prise en masse, croûte de battance) : « lorsqu’une terre, immédiatement après avoir été semée, est battue par une pluie forte, on est contraint quelquefois d’avoir recours à des herses dont les dents soient de fer. Qu’on ne craigne pas alors de déraciner une partie du grain qui est levé. On n’a rien à attendre dans une terre battue & scellée, & il n’y a de ressource que dans cette espèce de labour superficiel, qui est un bienfait de la herse » (Encyclopédie, 1765, article Herser).

Travail et souffrance (des racines bibliques)

Bien avant de s’appliquer à une activité productive, le mot travail a d’abord désigné une torture, une souffrance. Notre culture est marquée par la condamnation du livre de la Genèse : « Dieu dit à l’homme “ la terre sera maudite à l’occasion de toy. Tu mangeras d’icelle en travail, tous les jours de ta vie. Car elle te produira espines & chardons […]. En la sueur de ta face tu mangeras le pain ” » (Traduction de 1557). Un texte que de nombreux écrivains en agriculture ont repris au cours des siècles. Quelques exemples :

  • « Qu’il [le bon Pere-de-famille] se console, donques, en la providence de Dieu, qui a distribué à chacun ce qu’il cognoist lui être necessaire ; mesme pour ce regard, imposé à l’homme, à cause de son péché, ceste juste peine, De cultiver la terre en la sueur de son visage » (O. de Serres, 1605 : préface).
  • « Ce travail n’aurait pas été pénible, comme il l’est aujourd’hui aux hommes qui bêchent la terre, ou qui travaillent à la vigne, avec une fatigue qui est la juste peine du péché. » (Vallemont, 1705 : 5).
  • « le créateur a voulu que la terre ne produisît d’elle-même que des ronces et des épines, qu’elle fût arrosée des sueurs du cultivateur, et qu’elle ne cédât qu’à un travail opiniâtre » (Chrestien de Lihus, 1804 : 10).
  • « L’agriculture n’a pas cessé d’être un moyen de vivre : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », a dit l’Écriture, et l’agriculture a été un métier, le métier nécessaire, par lequel les hommes se sont procuré des aliments et ont entretenu la vie dans l’espèce humaine. » (Passy, 1905 : 387).

Mais si l’homme souffre en travaillant la terre, que dire de la terre ?

Pour la faire produire, on la triture : « En octobre ou en novembre, on donne les grands labours […] la charrue […] se borne à retourner la motte qu’elle soulève sans la briser, toutes les molécules se déplacent parallèlement les unes aux autres, il n’y a pas de trituration, et il ne faut pas qu’il y en ait si la terre doit rester découverte pendant tout l’hiver […] Aussitôt qu’approche l’époque des semailles, il faut, au contraire, que cette trituration soit aussi complète que possible ; c’est le moment de faire entrer en jeu les herses, les rouleaux, les scarificateurs, et, quand les plantes sont levées, il faut encore, par des binages répétés, émietter le sol, le pulvériser, le triturer avec d’autant plus de soin qu’on cultive une plante plus exigeante […] » (Dehérain, 1893).

Et les agronomes ont récemment pris conscience que, quand la terre est triturée, c’est tout ce qu’elle contient de vivant qui en est perturbé… contrairement à l’affirmation de certains agronomes qui la considéraient comme un matériau inerte, « le réceptacle passif des substances propres à alimenter les végétaux » (Rozier, 1784 : 5 ; Yvart, 1809 : 334 ; Heuzé, 1862 : 269, etc.), une conception que l’on sait maintenant totalement erronée, et à laquelle s’oppose le non-travail du sol.

Travail du sol « simplifié » et non-travail du sol

Plusieurs raisons ont progressivement conduit, au cours du XXe siècle, à réduire le volume de sol travaillé et à en modifier les modalités. Une rapide évocation :

D’abord (années 1930) la prise de conscience du rôle du travail du sol dans l’érosion :

  • érosion hydrique, d’où labour en travers de la pente, recommandé depuis longtemps : « dans les montagnes & coteaux, […] il faut bien se garder d’y faire les sillons du haut en bas, la pluie dégraderait la terre & en entraînerait dans la vallée, tous les engrais. L’on doit dans ces terrains, pratiquer les sillons en travers des pentes » (Turbilly, 1760 : 80-81).
  • érosion éolienne (suite en particulier au « Great dust bowl » aux USA), condamnant les labours profonds, voire les labours tout court, qui, en enterrant la matière organique, rendent la surface du sol plus fragile.

Ensuite l’économie d’énergie. En France, Stéphane Hénin impulse dès 1966 des expérimentations de longue durée, sur des milieux variés dans l’idée de « simplifier » les techniques de travail du sol ; la modalité de semis direct est dès lors retenue dans certains itinéraires techniques.

Durant la période récente (2003-2020), ce sont les agriculteurs qui sont à l’origine d’innovations avec les techniques culturales simplifiées (TCS) puis les semis sous couvert permanent ou la pratique du strip-till avec l’agriculture de conservation des sols, voire plus marginalement la permaculture, avec pour objectifs de favoriser la vie microbienne du sol en laissant en surface les matières organiques, et de ne pas perturber la faune par des façons aratoires.

Références citées

  • Angran de Rueneuve, 1712. Observations sur l'Agriculture et le Jardinage, pour servir d’Instruction à ceux qui désireront s’y rendre habiles. Paris, t. 1, xiii + 384 + 22 p. Texte intégral sur Gallica.
  • La Sainte Bible. Traduction de 1557, à Lyon. Texte intégral sur Gallica.
  • Chrestien de Lihus, 1804. Principes d’agriculture et d’économie, appliqués, mois par mois, à toutes les opérations du cultivateur dans les pays de grande culture. Paris, An XII, 336 p.
  • Dehérain P.P., 1873. Cours de chimie agricole professé à l’école d’agriculture de Grignon. Texte intégral sur Gallica.
  • Dehérain P.P., 1892. Traité de chimie agricole. Développement des végétaux, terre arable, amendements et engrais. Masson, Paris, xi + 904 p., fig. Texte intégral sur Gallica.
  • Dehérain P.P., 1893. Le travail du sol et la nitrification. Annales agronomiques, 19 : 401-417. Texte intégral sur Gallica.
  • Dehérain P.P., 1896. Sur le travail du sol. Annales agronomiques, 22 : 449-469. Texte intégral sur Gallica.
  • Dehérain P.P., 1897. Le travail du sol (2e mémoire). Annales agronomiques, 23 : 216-229. Texte intégral sur Gallica.
  • Dehérain P.P., 1898. Le travail du sol (3e mémoire) : pénétration, emmagasinement et mouvement de l’eau dans le sol. Annales agronomiques, 24 : 449-481. Texte intégral sur Gallica.
  • de Serres O., [1600] 1804. Le théâtre d’agriculture et mesnage des champs… t. 1, CXCII + 672 p., fig. HT. Texte intégral sur Gallica.
  • de Serres O., 1605. Le théâtre d’agriculture et mesnage des champs... 3e édition revue et augmentée par l’Auteur. 1023 + 22 p. Texte intégral sur Gallica.
  • Duhamel du Monceau H.L., 1754. Traité de la culture des terres, contenant les Expériences & Réflexions dur la culture des Terres, faites pendant l’année 1753. t.3, LXIII + 429 p. Texte intégral sur Gallica.
  • Dumont Rémi, 1913. Routine et progrès en agriculture. Larousse, Paris, 224 p.
  • Encyclopédie : articles Agriculture, 1751, par Diderot, t. 1 : 183-190 ; Culture des terres, 1754, par Forbonnais, t.4 : 552-566 ; Herser, 1765, t. 8 : 185. . Texte intégral sur le portail de l’ATILF.
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  • Liger, 1715. Dictionnaire pratique du bon ménager de campagne et de ville. T. 1, 449 p.
  • Liger L. et B., 1721. La nouvelle Maison rustique ou Economie générale de tous les biens de campagne... 3e éd., t. 1, 782 p. Texte intégral sur Gallica.
  • Oschinsky D., 1971. Walter of Henley and Other Treatises on Estate Management and Accounting. Clarendon Press, Oxford, xxiv + 504p.
  • Passy L. (secrétaire perpétuel), 1905. L’agriculture devant la science. Mémoires publiés par la Société Nationale d'Agriculture de France, t. CXLI : 385-413. Texte intégral sur Gallica.
  • Rey A., dir, 2005. Dictionnaire culturel en langue française. Le Robert, Paris, 4 vol.
  • Rozier, 1784, t. 2, article Arrosement. Cours complet d’agriculture…, t. 2 : 5-8. Texte intégral sur Gallica.
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  • Yvart J.A.V., 1809. Article Jachère. In : Thouin et al., Nouveau cours complet d’Agriculture théorique et pratique…, t. 7 : 333-358.
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