« Désherbant, herbicide : un peu d'histoire » : différence entre les versions
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Dernière version du 13 septembre 2024 à 09:01
Auteur : Jacques Gasquez
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Autres langues | |
Anglais : | herbicide, chemical weed control |
Allemand : | Herbizide |
Espagnol : | herbicida |
Italien : | erbicida |
Informations complémentaires | |
Article accepté le 31 mars 2015
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Article mis en ligne le 1er avril 2015 |
Les mots
Herbicide = désherbant chimique = substance herbicide.
Désherbant
Le verbe désherber est utilisé de longue date à toutes les formes, donc aussi en tant que participe présent. Aussi « désherbant » a été facilement adjectivé (produit désherbant) et substantifié dès le début du XXe siècle pour caractériser un produit qui tue les plantes ; il apparaît dans de nombreuses revues plus ou moins spécialisées (Bull. Soc. Nat. d’Agriculture de France, 1906 : 853 & 875).
Herbicide
Formé, comme de nombreux autres termes, sur le latin caedere (abattre, tuer, massacrer), herbicide apparaît à la fin du XIXe siècle comme adjectif lié à une action mécanique « Si vous avez bien cherché, vous avez trouvé quelque part, échappées à la faux herbicide, les quatre plantes dont je vous ai fait la description » (Laguesse, 1877 : 9).
Il semble être devenu d’usage courant dès le début du XXe siècle, pour qualifier (comme adjectif) ou nommer (comme substantif) les premiers produits testés et vendus. Peu avant la 1e guerre mondiale, on trouve des publicités vantant les qualités de l’« herbicide Euréka » et l’« herbicide Floquet », certainement des sels d’arsenic, utilisés pour nettoyer les allées ou entretenir les terrains de « lawns-tennis » devenu à la mode (Bull. mens. assoc. abonnés au téléphone, 1913) (fig. 1). En 1914 « L’Agriculture Nouvelle » reproduit (p. 587) une lettre dans laquelle l’auteur déclare « depuis trois ans, j’utilise pour l’entretien de mon tennis et des allées de mon jardin, l’herbicide Euréka ». On trouve en 1915 dans le journal « Le Temps » des articles rapportant des accidents liés à l’usage de ces produits et proposant leur interdiction !
De même dans la littérature professionnelle ou scientifique agricole, à propos de l’acide sulfurique ou de ses sels : « Des essais sont à poursuivre en petit sur diverses cultures, et même sur sols nus pour préciser la valeur herbicide et fertilisante du bisulfate de soude » (Bull. des séances de la Société Nationale d’Agriculture de France, 1913 : 251), « L'Académie voudra bien excuser cet exposé un peu spécial, qui a pour but de préciser que dans la fabrication d'un herbicide à base de sulfate de fer, l'industrie française a, de loin, précédé l'industrie allemande et fourni à l'agriculture française un produit supérieur au produit allemand » (Roederer, 1913 : 619), « Ses expériences ont porté sur tous les produits herbicides préconisés » (L’Agriculture Nouvelle, 1914 : 299).
« Herbicide » ou « désherbant » ?
Au début du XXe siècle, les produits chimiques détruisant tout végétal étaient parfois nommés poisons des plantes alors que des produits utilisables en culture (capables de détruire une ou plusieurs adventices sans trop affecter la culture) étaient plutôt nommés produits désherbants ou désherbants. Puis herbicide et désherbant ont été utilisés parallèlement pendant la première moitié du siècle. Plus tard dans la profession agricole, sur le modèle de pesticide, terme anglais importé plus tardivement (Bull. officiel des actes administratifs…, 1929 : 6), se sont multipliés et généralisés les termes en « -cide » : acaricide, corvicide, fongicide, molluscicide, nématicide, rodenticide, taupicide. Également à côté de désherbant sont apparus défanant et débroussaillant.
Désherbant est de moins en moins utilisé. Il semble qu’il y ait une tendance à utiliser l’un ou l’autre terme selon l’origine des locuteurs. Les professionnels de la sphère agricole et ceux qui gravitent autour utilisent plus volontiers herbicide ; le reste de la société a tendance à privilégier encore le terme désherbant. Par ailleurs, les tenants de l’agriculture biologique (et les sociétés qui commercialisent les produits de protection de ces cultures) tendent à initier un glissement sémantique entre herbicide qui qualifierait, avec une connotation péjorative, toute molécule chimique synthétique de l’agriculture conventionnelle, et désherbant qui serait réservé aux produits dits écologiques ou à des préparations qui seraient utilisables en agriculture biologique.
Les produits
Dans l’Antiquité, divers peuples salaient la terre des cités vaincues pour la stériliser. C’est peut-être ce que les Romains ont fait à Carthage après la troisième guerre punique, ainsi qu’à Alésia.
En agriculture, ce qu’on appelle maintenant désherbage chimique a été, sinon pratiqué, du moins recommandé, très tôt : « Et au cas que ces moyens ne soient suffisants, il sera bon d’épandre de la chaux sur la terre labourée sur la fin de Février : car outre qu’elle engraisse grandement, elle nettoie encore tout terroir, & y fait mourir toutes les herbes méchantes & dangereuses, d’où vient que la cueillette en est plus abondante, que de tous fiens [fumiers] qu’on y saurait mélanger. » (Estienne & Liébault, 1572, livre 5, chap. 6 ; cf. Gallo, 1572 : 32 ; Olivier de Serres, 1604 : 99). Il s’agissait d’une destruction totale et non sélective
Home, expérimentateur anglais du XVIIIe siècle, rapporte une anecdote à propos d’un gentilhomme à qui on avait préconisé du tartre vitriolé (sulfate de potassium) pour détruire les herbes de sa cour. Ce qui fut fait, mais il en conclut qu’au contraire elles s’en étaient trouvées renforcées (Home, 1757). Ces rares exemples historiques concernent des mentions d’effets délétères de produits chimiques sur des plantes, mais pas de tentatives de désherbage chimique épargnant la culture.
C’est fortuitement que Louis Bonnet, viticulteur à Murigny près de Reims, fit la première observation qui allait initier une utilisation agricole des produits chimiques pour un contrôle sélectif des adventices dans une culture. Il en fit une communication au Comice de Reims le 12 décembre 1896 (rapporté par Bain et al., 1995). Il avait remarqué quelques années auparavant dans ses vignes que la bouillie bordelaise qui tombait sur des ravenelles ou des moutardes brûlait les feuilles et pouvait les tuer s’il y en avait assez, mais surtout qu’elle semblait sans effet sur des folles avoines. Donc, en 1896, ayant un [[[champ, pièce, parcelle|champ]] d’avoine envahi de moutardes et ravenelles déjà en fleur, il eut l’idée d’essayer une solution à 2%, puis à 4 et 6% car les ravenelles semblaient encore survivre. Satisfait de l’évolution, il traita tout le champ qui, trois jours après, se trouva complètement désherbé et sans symptômes sur l’avoine.
Le plus important, outre le fait qu’il avait procédé à des tests pour déterminer la dose à appliquer pour détruire les adventices en préservant la culture, est qu’il concluait sa communication en imaginant : 1) qu’un traitement plus précoce serait à la fois plus facile, plus efficace et utiliserait moins d’eau et de sulfate de cuivre, 2) il en déduisait tout le parti qu’on pouvait tirer de cette observation pour généraliser la possibilité de désherbage chimique à d’autres cultures et d’autres adventices.
Cette communication fut confirmée par des tests rapportés à l’Académie d’Agriculture lors de cinq séances en 1897, démontrant que le blé est moins mouillable que la moutarde (Bull. des séances de la Soc. Nat. d’Agri. de France, 1897). Ceci entraîna dès cette année là de nombreux essais en France, en Allemagne et jusqu’en Russie puis en Grande Bretagne en 1898. Dès 1897, on testait à côté du sulfate de cuivre du nitrate de cuivre du sulfate de fer… Mais toujours uniquement contre la moutarde. Puis, rapidement, on a dû organiser des concours de pulvérisateurs ! (figs. 2, 3, 4)
Mais le véritable promoteur et vulgarisateur du désherbage sélectif du peuplement adventice (traitement qui doit détruire le maximum d’adventices tout en ayant le moins d’effet possible sur la culture) des céréales est Edmond Rabaté, à l’origine d’une méthode à base d’acide sulfurique que l’on nommera « méthode Rabaté ». Bien que de premiers essais de 1898-1900 avec l’acide sulfurique seul n’aient pas été jugés satisfaisants, assez rapidement, on lui a reconnu un effet modulé qu’on a tenté d’expliquer par le fait qu’il apparaissait d’autant plus efficace que les espèces avaient des feuilles molles, étalées, mouillables et l’« œil » (le méristème terminal) apparent, par opposition aux graminées. Aussi, dès 1906, Rabaté commença par définir les doses en fonction de la pureté de l’acide et des différentes espèces à détruire. Néanmoins, avant le traitement du champ, il conseillait aux agriculteurs de faire des essais préliminaires avec des doses croissantes et d’observer les adventices et la culture après quelques jours. Il avait déjà observé et signalé l’effet de l’humidité relative et de la température, et préconisait des périodes de traitement en fonction du stade des adventices et de la culture, et même plusieurs traitements s’il y avait plusieurs espèces (Rabaté, 1927). En fait, tous types d’expérimentations qui doivent être conduites pour introduire un nouvel herbicide.
Ainsi dès les années 1920, l’acide sulfurique était utilisé comme herbicide sélectif pour les céréales, le lin, la luzerne, certaines cultures maraîchères, la vigne, l’oranger, les prairies permanentes, ainsi que pour contrôler le piétin, l’anthracnose de la vigne, le nettoyage hivernal des vergers… Il fut homologué dès le début en 1944 et le resta jusqu’en 1979 (fig. 5).
Très rapidement, toute une série de produits furent testés : des acides (nitrique, chlorhydrique, sulfurique), des bases (soude et potasse),. Des sulfates (cuivre, zinc, ammoniaque, fer), nitrates de soude, de cuivre, arsenite de soude, crude ammoniac, cyanamide calcique, des produits organiques (pétrole, benzine, goudron de houille, phénols, acide benzoïque, crésyls…)
En 1932 le DNOC (dinitroorthocrésol), le colorant jaune victoria, utilisé aussi comme amaigrissant, première molécule issue de la chimie organique déjà utilisé comme insecticide sur les arbres, fut proposé comme herbicide sélectif des céréales puis du lin. Le 2,4-D (acide 2,4 dichlorophénoxyacétique) et le MCPA (acide 4 chloro 2 phénoxyacétique), dont les brevets avaient été déposés pendant la seconde guerre mondiale respectivement en Grande Bretagne et aux USA, n’ont été enregistrés qu’après la guerre.
C’est en 1942 que fut créé au Royaume Uni l’« Advisory Committee on the Scheme for Approval of Proprietary Products for the Control of Plant Pests and Diseases », sans référence explicite aux herbicides, qui analysait les propositions sur la base de l’efficacité essentiellement pour rejeter les produits ne correspondant pas aux efficacités et indications affichées. Le 2 novembre 1943 fut promulguée en France la loi organisant le contrôle des produits antiparasitaires à usage agricole, essentiellement pour protéger par l’homologation les agriculteurs des contrefaçons et définir des règles d’utilisation des produits devant l’explosion des formulations. Ainsi en 1944, 12 produits furent homologués : 1 acide (sulfurique), 1 engrais (cyanamide calcique), 2 sels de sodium (chlorate et chlorure), 3 phénols (DNP (dinitrophénol), DNOC et TCP (trichlorophénol)), 3 sulfates (cuivre et fer) et 2 nitrates (cuivre et zinc). C’est en 1946 que les deux premières « phytohormones » mimétiques de l’auxine, synthétisées en 1941 ont été homologuées : 2,4-D et MCPA. Les États Unis adoptèrent le 25 juin 1947 le « Federal Insecticide Fungicide and Rodenticide Act » qui prend aussi en compte l’homologation des herbicides essentiellement dans le but d’associer efficacité et sincérité d’étiquetage (« truth in labelling law »).
Depuis lors, par opposition aux expérimentations aléatoires des décennies précédentes, les grandes entreprises chimiques recherchent systématiquement des produits adaptés au désherbage sélectif. Recherche encadrée par des dossiers d’homologation de plus en plus exigeants non seulement sur l’efficacité biologique mais aussi sur la protection humaine et de l’environnement (Index ACTA Association de Coordination de Technique Agricole).
Pourquoi avoir développé des herbicides ?
Depuis toujours, le principal problème qui limite la production agricole est la nuisibilité, directe et indirecte, des mauvaises herbes vis-à-vis de la culture. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le long et fastidieux désherbage des céréales et du lin (et même des cultures sarclées) se faisait entièrement à la main (fig. 6), mais ne permettait pas de réduire les populations d’adventices au fil des ans. Si bien qu’en plus des infestations d’espèces vivaces (chiendent, avoine à chapelet, chardons… sureau hièble) impossibles à contrôler correctement, la céréale était systématiquement envahie chaque printemps par une explosion de floraisons de crucifères, coquelicots, vesces, matricaires, bleuets… (fig. 7).
Avec le développement de l’enseignement des enfants qui devient obligatoire dans la deuxième moitié du XIXe siècle et l’exode rural en réponse à une demande citadine croissante de main d’œuvre avec de meilleurs salaires, il n’y a plus assez de bras pour assurer l’entretien des cultures, alors que la demande de production ne cesse de croître. C’est l’une des raisons du développement, encore limité, du machinisme en général et, en particulier, du semis en ligne pour permettre un sarclage mécanique (au moins en Angleterre).
A la fin du XIXe siècle, la découverte des propriétés sélectives de certains produits chimiques vis-à-vis des cultures apparaissait comme un progrès immense : on remplaçait un labeur essentiellement féminin de 4 à 7 jours d’une personne pour nettoyer un hectare de blé (et jusqu’à 4 semaines pour le lin) par un traitement de 4 heures pour un homme et un cheval ! Les deux guerres mondiales, avec les hécatombes chez les hommes et la dégradation des exploitations, ont renforcé le besoin de modernisation de l’agriculture (production accrue par une main d’œuvre réduite) qui va s’appuyer sur les découvertes sur la physiologie des végétaux peu avant la seconde guerre. Ces progrès ont permis d’augmenter les surfaces de production en rendant inutile le maintien de la jachère cultivée.
Au même titre que l’agronomie, la génétique ou la protection contre les maladies et les ravageurs, l’usage des herbicides a enfin permis à la France, non seulement d’être enfin autosuffisante tous les ans, mais aussi de devenir exportatrice de céréales (notamment de blé de haute valeur boulangère). De même, dans les années 50, l’avènement des triazines a transformé la culture du maïs qui n’est plus forcément une culture sarclée, très sensible dans les premiers stades à la concurrence des adventices et qui pourra se développer.
Évolution des adventices avec les herbicides
Dans la première moitié du XXe siècle, les adventices étaient très abondantes dans toutes les cultures. Dans les céréales, les plus fréquentes étaient, par ordre décroissant, des chiendents, l’avoine à chapelet, des chardons, des vesces, des gesses, des ray-grass, toutes vivaces, et des annuelles : deux espèces de folles avoines, le mélampyre, la nielle, la renoncule rampante, la ravenelle, les matricaires, le coquelicot, le bleuet, le gaillet, le grémil... Les céréales de printemps étaient surtout envahies par la moutarde, la ravenelle, le mélilot et la gesse tubéreuse (Rabaté, 1927).
Grâce aux herbicides, de redoutables espèces vivaces qui, outre une forte concurrence, faisaient verser la culture et salissaient la récolte, ont été éliminées des céréales : les chiendents, l’avoine à chapelet, les vesces et gesses, le mélampyre, le mélilot et l’ail. Elles n’ont pas disparu mais sont aujourd’hui repoussées dans les bordures ou des milieux non cultivés. La nielle aux graines toxiques est relictuelle et les autres ont fortement régressé.
Avant les herbicides, on pouvait compter, selon la parcelle , en plus des nombreuses espèces vivaces, de 46 000 à plus de 200 000 graines par mètre carré de sol travaillé pour plus de 40 espèces annuelles, soit une levée potentielle de plus de 5 000 plantules adventices sur l’année. Aujourd’hui, les herbicides ont réduit le nombre d’espèces à environ une dizaine par parcelle et le stock de graines à 2 000-4 000 par m2 (levée potentielle d’environ 300 plantules), voire moins. Les espèces vivaces restantes (chardons, rumex…) sont maintenant largement sous contrôle chez les agriculteurs qui utilisent tous les leviers de l’agronomie à leur disposition.
Mais l’agriculteur gère des espèces vivantes et rien n’est jamais définitivement acquis. Dès qu’il réduit son emprise sur les adventices, celles-ci reprennent le dessus, quand ce ne sont pas de nouvelles espèces qui entrent dans la parcelle (extension du vulpin et des ray-grass, apparition des bromes, de la vulpie, de l’anthrisque…). Il faut à nouveau recommencer à lutter au maximum (annexe 1). Par ailleurs, s’il néglige les principes de base de l’agronomie, un mauvais usage des herbicides peut sélectionner des populations résistantes qui ne sont plus contrôlées correctement, disqualifiant prématurément le produit quelles que soient ses qualités initiales.
Références citées
- ACTA, 2013. Index phytosanitaire ACTA, 50e édition. ACTA publications, 940 p. (un index par an depuis 1961).
- Bain C., Bernard J.L., Fougeroux A. 1995. Protection des cultures et travail des hommes. Ed Le Carrousel, Paris, 263 p.
- Bulletin des séances de la Société Nationale d’Agriculture de France, 1897 texte intégral sur Gallica.
- Bulletin des séances de la Société Nationale d’Agriculture de France, 1906. texte intégral sur Gallica.
- Bulletin des séances de la Société Nationale d’Agriculture de France, 1913. 210 p. texte intégral sur Gallica.
- Bulletin mensuel de l’association des abonnés du téléphone, 1913. Publicité dans le numéro 1913/07, p. XI texte intégral sur Gallica. Idem dans le numéro 1914/04.
- Bulletin officiel des actes administratifs du Haut Commissariat de la République française en Syrie et au Liban, 1929. texte intégral sur Gallica.
- L’Agriculture Nouvelle, 7 mars 1914. XXIV, 1194 : 299. texte intégral sur Gallica.
- L’Agriculture Nouvelle, 6 juin 1914. XXIV, 1207 : 587. La destruction des herbes dans les allées. texte intégral sur Gallica.
- Laguesse A., 1877. Promenades botaniques. Manière-Loquin, Dijon, xvi + 280 p. texte intégral sur Gallica.
Le Temps, 1915. texte intégral sur Gallica.
- Roederer, 1913. Destruction des mauvaises herbes par le sulfate de fer déshydraté. Comptes rendus des séances de l’Académie d’Agriculture de France, 1913 : 617-619. texte intégral sur Gallica.
- de Serres O., 1605. Le théâtre d’agriculture et mesnage des champs. 3e édition revue et augmentée par l’Auteur. Réimpression fac-simil, Slatkine, Genève, 1991, 1023 + 22p.
- Estienne C., Liebault J., 1572. L’agriculture et maison rustique. Paris, chez Jacques du Puis. texte intégral sur Gallica.
- Gallo A., [1569] 1572. Secrets de la vraye agriculture, et honestes plaisirs qu’on reçoit en la mesnagerie des champs,... traduits en françois de l’italien par François de Belleforest. Chez Nicolas Chesneau, Paris, 427 p.
- Home F., 1757. The principles of agriculture and vegetation. Edimbourgh, G. Hamilton et J. Balfour. Traduction française augmentée de deux Mémoires nouveaux sur la manière de préserver le Froment de la corruption & de le conserver : Les principes de l’agriculture et de la végétation, Prault, Paris, 1761, vi + 174 p. Texte intégral sur archive.org.
- Rabaté E., 1927. La destruction des mauvaises herbes. 2de éd. Librairie Agricole de la Maison Rustique, Paris. 170 p.
- Vermorel V., s.d. (ca. 1926). Manuel pratique de la destruction des mauvaises herbes. Bibliothèque Vermorel N° 119, Les petits manuels des syndicats agricoles. La Maison rustique, Paris / Librairie du progrès agricole et viticole, Villefranche (Rhône).