Profil cultural - Annexe 6
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Les critères de description de la structure du sol dans la méthode du profil cultural
Dans le Guide méthodique du profil cultural (Gautronneau et Manichon, 1987)
Deux groupes de critères sont utilisés.
Le premier groupe porte sur l’état de porosité des mottes. Trois types d’état interne des mottes sont identifiés (figure 1).
Le second groupe de critères porte sur l’organisation des éléments structuraux (figures 2 et 3). Deux types de critères sont utilisés :
- La façon dont les éléments structuraux sont agrégés (F comme « fragmentaires », SF comme « soudés facilement discernables », SD comme « soudés difficilement discernable » et M comme « massif ») ;
- Une appréciation plus globale de l’organisation des états structuraux : o (comme « ouvert ») correspond à un état très fragmenté avec la présence de terre fine, de petits agrégats et de mottes ; b (comme « bloc ») à la présence de mottes décimétriques séparées par des cavités structurales plus ou moins importantes et c (comme « continu ») un état massif sans discontinuités structurales.
Dans la méthode renouvelée (Boizard et al., 2017)
L’objectif a été l’adaptation de la méthode aux systèmes sans labour et/ou sans travail du sol.
Le mode d’assemblage des mottes et l’organisation des états structuraux
Le mode d’assemblage des mottes n’est pas modifié par rapport à la méthode originale, mais l’appréciation globale de l’organisation des états structuraux : o, b et c, est privilégiée dans le regroupement des critères.
La description des types de porosité : l’état interne des mottes
Les états internes des mottes (Φ, Δ et Γ) sont les mêmes. Un état interne a été ajouté, la structure lamellaire, souvent observée dans les horizons non travaillés au sommet des zones tassées. Il s’agit du type P (comme platy en anglais).
Description de l’activité biologique par un critère supplémentaire
Les macropores d’origine biologique (lombriciens, termites, racines…) ont un rôle particulièrement important dans le fonctionnement du système sol / plante en non travail du sol. Pour mieux prendre compte les actions de l’activité biologique sur la structure, un critère complémentaire a été introduit, précisant la présence de macropores tubulaires d’origine biologique ou de traces de bioturbation.
