Les planosols : sols à engorgement superficiel et circulation d'eau latérale - Annexe 1 : Différence entre versions

De Les Mots de l'agronomie
imported>Pierre Morlon
m
imported>Pierre Morlon
m
 
Ligne 40 : Ligne 40 :
  
  
'''Référence citée'''
+
'''Référence citée'''<br/>
Concaret J., Crécy J. de, Guyot J., Perrey C., Trouche G. (coord), 1981. ''Drainage agricole. Théorie et pratique''. Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne. 509 p.
+
Concaret J., Crécy J. de, Guyot J., Perrey C., Trouche G. (coord), 1981. ''Drainage agricole. Théorie et pratique''. Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne, 509 p.
  
 
{{Bas de page Mots agronomie}}
 
{{Bas de page Mots agronomie}}

Version actuelle datée du 5 février 2013 à 18:16

Retour à l'article
Cette annexe se rapporte à l'article Les planosols : sols à engorgement superficiel et circulation d'eau latérale.

Drainage des sols à engorgement et circulation d'eau de subsurface

(Concaret et al., 1981 : 212) (Présentation schématique du fonctionnement)
Hachures obliques = horizons humectés ; hachures horizontales = nappe perchée.




a) Les premières pluies tombant sur un sol sec, traversent les horizons supérieurs et s'infiltrent en partie dans les couches inférieures ; par le jeu de la dynamique structurale, l'humectation de ces couches jusqu'à saturation provoque leur gonflement.







b) Le volume de gonflement disponible étant limité, les possibilités de pénétration verticale de l'eau au travers de ces couches sont fortement diminuées. Il se forme une nappe de subsurface dans les horizons supérieurs. Cette eau gravitaire va s'écouler en suivant la pente naturelle du sol, vers les tranchées des drains.






c) L'intensité du drainage est alors maximum, la quasi-totalité de la pluie s'écoule vers le réseau [de drainage] à travers les horizons de surface, une petite partie s'infiltre dans la porosité très réduite des horizons profonds.





d) Après l'arrêt de la pluie, l'écoulement superficiel cesse. Ensuite le ressuyage des horizons profonds se poursuit seul, correspondant à la période longue des faibles débits en queue d'écoulement.







Puisque le drain est installé dans la couche imperméable ou peu perméable, le drainage fonctionne seulement si la tranchée est faite en période bien sèche pour que la terre se fragmente et ne constitue pas au contraire une masse imperméable.


Référence citée
Concaret J., Crécy J. de, Guyot J., Perrey C., Trouche G. (coord), 1981. Drainage agricole. Théorie et pratique. Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne, 509 p.

Bandeau bas MotsAgro.jpg