Agronome, agronomie : étymologie - Annexe 1

De Les Mots de l'agronomie
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Cette annexe se rapporte à l'article Agronome, agronomie : étymologie.

Recensions du livre Préservatif contre l’agromanie (1762)

Les passages soulignés le sont par nous

Affiches, annonces et avis divers. Onzième feuille hebdomadaire, du Mercredi 17 mars 1762.

(p.42-43) texte intégral sur Gallica.

Voici un Amateur qui a reconnu les abus de l’Agromanie, qui semble même n’avoir étudié la matière de l’Agriculture, que pour réclamer l’ancienne Pratique, & s’élever par conséquent contre la multiplicité des nouvelles méthodes. Le Discours Préliminaire de l’Auteur prouve d’abord beaucoup de lecture, & sans doute de réflexions sur la Théorie qu’il discute ; mais c’est dans le corps de l’Ouvrage qu’il essaye de ramener l’Agriculture à ses vrais principes. Il traite donc successivement, en autant d’articles, de la Terre, de la production des Plantes, des instruments du Labourage, des Labours, des diverses sortes de Fumiers, des Semailles, des Maladies particulières au froment & au seigle, du sarclage, des Défrichements, des Enclos. On trouve encore ici des Observations sur les prétendu secrets d’améliorer les Terres par des mixtions de différents substances ; sur les Prairies artificielles, & sur l’ancien usage de semer ; avec un Mémoire sur la manière de préserver le Froment de la corruption & de le conserver. L’Auteur conclut que, quoiqu’on puisse écrire sur l’Agriculture, elle se réduira toujours à l’ancienne maxime, de bien paître & bien labourer. Le jugement que M. Baron, Censeur Royal, a porté de cet Ouvrage, achèvera de le caractériser. « Les vérités simples qui y sont exposées avec beaucoup de netteté, me paraissent, dit-il, très propres à ramener les esprits au degré de sang froid nécessaire pour considérer, sous son véritable point de vue, un objet important que l’on envisage depuis quelque temps avec un enthousiasme trop outré ».

Annales typographiques, ou Notice du progrès des connaissances humaines, 1762

(p. 44-46) texte intégral sur Gallica.

Il faut regarder cet ouvrage comme une critique de cette espèce d’enthousiasme qui, depuis quelques années, a fait enfanter tant de méthodes & tant de livres, pour perfectionner la culture des terres. L’auteur pourtant n’en veut pas à ces académies naissantes, établies & favorisées par le gouvernement. Il fait l’éloge de ces établissements, bien capables d’avancer les progrès de l’agriculture. Il se plaint cependant de ce qu’on a trop multiplié les nouvelles méthodes, & trop déprimé les anciennes. « Tel, dit-il, ne possède aucune terre, qui est le plus empressé à remplir sa bibliothèque de livres d’agriculture. Tel autre en compose, qui n’a jamais cultivé le plus petit champ… On ne voit que questions sur l’agriculture, & les terres restent incultes. » Si tout ceci est exact, l’auteur aurait-il tort de s’élever contre l’agromanie ?

Voici ce qu’il s’est proposé dans cet ouvrage : c’est de raisonner sur les pratiques les plus communes de l’agriculture, de les encourager, de les accréditer, de les corriger quelquefois & de les rendre toutes plus simples. En conséquence, il traite séparément des labours, des fumiers, des semailles, du sarclage, des défrichements. Il y parle aussi, en trois articles, de la terre, de la production des plantes, des instruments du labourage. Il n’a pas oublié non plus un article sur les enclos.

Cet ouvrage est écrit avec bon sens & d’un style simple.

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