Fonctionnement éditorial
Ce dictionnaire est écrit par toute personne ou équipe souhaitant mener une discussion critique sur les concepts et méthodes, mais aussi les objets matériels et les techniques, de l'agronomie (productions végétales). Chaque article est rédigé suivant un processus coordonné par un comité éditorial (CE).
Processus éditorial
- Les personnes ou équipes projetant de travailler sur un terme ou concept en informent le CE, en précisant si possible la façon dont elles envisagent de le faire. Pour nous contacter, envoyez nous un mail en cliquant ici.
- Le CE leur indique les personnes qui se sont proposées sur le même terme ou sur des termes ayant avec lui des relations pouvant impliquer une rédaction coordonnée. Il leur transmet tous documents utiles, en sa possession ou que d’autres personnes voudront bien communiquer ; si besoin est, il suit et conseille la rédaction, et joue le rôle de coordinateur entre articles (éviter les recouvrements, faire les renvois d’un article à un autre).
- Il reçoit les textes rédigés, suggère ou demande des améliorations ; en fin de compte, en faisant si besoin est appel à des experts extérieurs, il accepte les articles jugés satisfaisants, en fonction des réponses aux questions :
- Les sources examinées sont-elles à la fois adéquates et suffisamment larges ?
- L’analyse des sources permet-elle de faire ressortir clairement les évolutions, les points de vue, les débats et controverses ?
- Le style est-il clair et agréable à lire ?
- En synthèse, l’article permet-il de « voir clair » ?
Amélioration d’articles acceptés
L’acceptation d’un article par le CE et sa mise en ligne ne le rendent pas intangible et immuable : il peut toujours être amélioré, toute modification étant soumise au Comité Éditorial.
Tout article peut aussi être complété par une page de commentaire annexée ou par un autre article donnant un point de vue différent sur le même terme, le tout étant regroupé dans un dossier.
Certaines rubriques hors texte (« autres langues ») sont appelées à être complétées progressivement par la communauté des lecteurs.
Publication
La publication en ligne se fait progressivement, au fur et à mesure de l’acceptation des articles par le CE. L’accès au site est gratuit. Les auteurs ne perçoivent donc pas de droits d’auteur ; mais ils gardent la possibilité de réutiliser leurs textes..
Les entrées du dictionnaire
Ne font pas partie du dictionnaire les termes traitant de la transformation des produits hors du champ, des soins aux animaux, de l’économie, du droit et des questions agraires (sauf lorsqu’ils concernent directement la production végétale). À l'intérieur du domaine de l'agronomie des productions végétales, aucun terme n’est a priori exclu.
Les termes et concepts analysés sont ceux utilisés en agronomie francophone. Mais on en donnera et discutera les équivalents ou traductions dans d’autres langues, au moins en anglais. Et il faudra évidemment « remonter » aux textes et concepts venant d’autres langues : on ne peut, par exemple, parler des « jours disponibles pour les travaux des champs » sans remonter au concept original allemand ; ni de CIPAN (cultures intermédiaires pièges à nitrates) sans se référer au concept anglais de catch-crop. Historiquement, les traductions d’auteurs latins ont été les premiers ouvrages d’agriculture diffusés en langue française ; au XVIIIe siècle, on s’est beaucoup inspiré des Anglais et, au XIXe, les Allemands Thaër et Liebig, traduits et publiés en français, ont eu une influence considérable.
Les termes et concepts susceptibles de faire l’objet d’un article sont l'objet d'une liste provisoire, non limitative. Certains devront évidemment être rédigés dans le même article (comme repos et fatigue des sols ; ou bien temps thermique, somme de températures et degré-jour), ou dans des articles séparés mais coordonnés.
La rédaction fera appel aux points de vue de diverses disciplines. La multiplicité de points de vue et d'éclairages peut être obtenue, soit par une rédaction à plusieurs mains du même article ; soit par des articles séparés écrits par des personnes différentes (à des dates qui peuvent différentes), et regroupés au fur et à mesure dans un dossier consacré au terme ou concept en question.
Consignes aux auteurs
L’approche historique est à rédiger en fonction de l’objectif de l’ouvrage : il ne s’agit ni d’écrire un traité d’histoire, ni de présenter seulement ou principalement le résultat de recherches « pointues », mais de fournir les éléments permettant :
- aux agronomes de prendre un recul critique sur leurs concepts et théories (dégager l’histoire des idées et en particulier les controverses ou différences entre écoles de pensée) ;
- aux historiens de comprendre le sens exact des termes qu’ils rencontrent dans les textes anciens ;
- au grand public de mettre en perspective les débats actuels.
Sources
Jusqu’où remonter dans le temps ?
Il n’y a pas une réponse unique : pour les concepts les plus récents, cela peut être la fin du XXe siècle (attention cependant : avant que le terme actuel ne soit forgé, il pouvait y avoir des idées ou des connaissances sur ce qu’il désigne et qui pouvait porter d’autres noms). A l’opposé, pour d’autres, il faut remonter jusqu’à l’antiquité – les textes agricoles de Caton, Columelle, Pline l’Ancien, Varron, Virgile, etc., ayant « nourri » des générations d’auteurs.
Quels documents ?
Il conviendra d’étudier non seulement la littérature scientifique institutionnalisée (revues scientifiques, communications à des Académies, ouvrages), mais aussi la façon dont les connaissances et les idées ont été enseignées et/ou vulgarisées : par exemple, la lecture des textes sur l’agriculture dans les manuels d’école primaire d’avant 1914 - enseignement donné à des millions de petits Français – est extrêmement instructive... et réserve bien des surprises !
Citations
Il est très souhaitable de citer textuellement les passages essentiels ou les plus significatifs des auteurs mentionnés. Nous visons des publics divers dont beaucoup n’ont pas accès aux actes de colloques (et encore moins aux rapports de recherche). Sauf si ces documents sont en libre accès sur Internet, il faut donc, chaque fois que possible, éviter de les citer et préférer de la littérature plus accessible.
Il est demandé aux auteurs d'indiquer les liens vers les sites Internet (lorsque ces sites existent et sont d'accès gratuit) :
- qui fournissent une biographie des auteurs cités,
- qui donnent accès au texte intégral des articles ou livres cités,
- ou qui permettent de se faire une idée plus complète sur certains points.
Chaque auteur veillera au respect des politiques en matière d'hyperliens et de reproduction affichées par les sites liés et veillera à obtenir et à fournir à l'éditeur des Mots de l'Agronomie les autorisations éventuellement nécessaires ; le Comité Éditorial refusera toute illustration (figure, photo) dont l'auteur de l'article ne peut certifier l’autorisation de reproduction par les ayant-droit.
Structure et forme des articles
Le texte principal, tout en respectant le cahier des charges ci-dessus, doit être le plus court possible (le volume accepté dépendra de la richesse de l’histoire du terme traité et de l’intérêt du texte proposé) ; les articles pourront comporter des annexes ou hors-texte, dont le volume n’est pas limité, mais doit toujours être justifié par son intérêt.
Texte principal
Tous les termes ne se prêtent pas au même type d'article : certains ne pourront donner lieu qu'à un exposé chronologique, d’autres au contraire seront structurés par des questions ou enjeux de débats. Mais une structure de base commune est nécessaire.
Chaque article commence par au moins une définition actuelle opérationnelle et utile qui pourra être, suivant les cas, rédigée(s) par les auteurs de l'article ou reprise(s) d'un autre document (définition originale des créateurs du concept, consensus entre spécialistes, texte réglementaire...).
Le développement qui suit explique, commente, critique ou justifie cette ou ces définitions, en traitant les questions suivantes :
- Quand et avec quel sens le terme est apparu ?
- Dans quel contexte social, technique, scientifique ?
- Pour quelles utilisations ?
- Avec quelles filiations et relations avec d'autres termes et concepts ?
- Comment son contenu et ses usages ont évolué par la suite, du fait de ses créateurs ou d'autres utilisateurs ?
On sera attentif aux différences d'usage entre régions ou groupes sociaux ou professionnels et aux malentendus qu'elles ont pu ou peuvent encore provoquer.
L’ouvrage n’a d’intérêt que s’il apporte un plus par rapport aux nombreux dictionnaires et encyclopédies existants, qu’ils soient généraux, tels l’Encyclopedia Universalis, étymologiques et historiques, tel le Dictionnaire Historique de la Langue Française d’Alain Rey, ou encore agricoles ou agronomiques tel le Larousse agricole, sans compter Wikipedia et les glossaires consultables sur le Web. Il ne s’agit pas non plus de se substituer à un cours d’agronomie. Cela signifie qu’une simple définition, aussi « bonne » soit-elle, ou un exposé descriptif des phénomènes ou de la technique, aussi précis soient-ils, ne seront retenus que s’ils font partie d’un article répondant à ces questions.
Ce développement pourra inclure des illustrations (figures, le plus souvent possible empruntées aux ouvrages anciens ou aux publications originales ; tableaux, photos, etc.) qui, en ligne, seront visibles en même temps que le texte.
Chaque article se termine par la liste des références des publications citées (forme des citations et références_lien)
Hors-texte et annexes
Des compléments divers (qui, sur la version en ligne, seront accessibles par des liens hypertextes) peuvent être ajoutés : longues citations ou développements sur des points particuliers intéressants mais ne justifiant pas d’être dans le texte principal ; illustrations ne nécessitant pas ou ne pouvant pas être vues en même temps que le texte (vidéos, par exemple).
Il n’y a pas de notes de bas de page ou de fin de texte.