« Mauvaise herbe - Annexe 2 » : différence entre les versions
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« Pour empêcher la multiplication des mauvaises herbes, il est bon de les détruire avant que leur graine soit mûre. (...) Il ne faut pas non plus espérer de les détruire, en laissant les terres en friche ; car les semences se conservent bien des années en terre sans s’altérer » ([[A pour personne citée::Henri-Louis Duhamel du Monceau|Duhamel du Monceau]], 1750 : 134). | « Pour empêcher la multiplication des mauvaises herbes, il est bon de les détruire avant que leur graine soit mûre. (...) Il ne faut pas non plus espérer de les détruire, en laissant les terres en friche ; car les semences se conservent bien des années en terre sans s’altérer » ([[A pour personne citée dans les annexes::Henri-Louis Duhamel du Monceau|Duhamel du Monceau]], 1750 : 134). | ||
Dernière version du 6 mars 2013 à 16:26
Cette annexe se rapporte à l'article Mauvaise herbe. |
Des mauvaises herbes envahissantes
« Pour empêcher la multiplication des mauvaises herbes, il est bon de les détruire avant que leur graine soit mûre. (...) Il ne faut pas non plus espérer de les détruire, en laissant les terres en friche ; car les semences se conservent bien des années en terre sans s’altérer » (Duhamel du Monceau, 1750 : 134).
« Les plantes nuisibles se multiplient avec une rapidité effrayante quand on ne leur fait pas une guerre acharnée : un pied de coquelicot peut donner de 40 000 à 50 000 graines ; un pied de matricaire, de 35 000 à 45 000 ; un pied de chardon, de 15 000 à 20 000 ; la carotte sauvage, de 6 000 à 10 000 ; la moutarde et la ravenelle, de 3 000 à 5 000 ; la nielle, de 1 000 à 1 500. La lutte contre des espèces douées de moyens de reproduction si puissants est toujours à recommencer. Sans compter que nombre de graines sont pourvues d'aigrettes et peuvent être transportées au loin par le vent (chardons) ; que d'autres conservent leur faculté germinative très longtemps (moutardes et ravenelles) ; que la plupart d'entre elles traversent le tube digestif des animaux sans être altérées et sont ainsi véhiculées dans les terres avec les fumiers ; enfin, que beaucoup de plantes émettent des rejets très vivaces (chardons), se propagent par des bulbes (ails) ou des rhizomes (chiendent, carex). On ne saurait donc trop labourer, trop déchaumer, trop biner pour détruire ces voleuses de nos récoltes » (Larousse agricole, 1921 : 25).
Références :
- Chancrin E., Dumont R. (dir.), 1921-1922. Larousse agricole. Encyclopédie illustrée. Paris, t. 1, 1921, 852 p ; t. 2, 1922, 832 p.
- Duhamel du Monceau H.L., 1750. Traité de la culture des terres, suivant les Principes de M. Tull, Anglois. Vol. 1, Paris, XXXVI + 488 p. + figures.